samedi 5 novembre 2016

Trousse de demande – Candidats des provinces

Voici le lien pour commencer votre demande a titre de candidats des province:

http://www.cic.gc.ca/francais/information/demandes/prov-demande-trousse.asp

Présenter une demande (sur papier) – Candidats des provinces

1. Obtenir un certificat de désignation d’une province ou d’un territoire

Consultez le site Web de la province ou du territoire où vous souhaitez vivre pour savoir comment obtenir un certificat de désignation.
Suivez les instructions sur le site Web de la province ou du territoire et présentez une demande dans le cadre d’un de ses volets du PCP. (Ne soumettez pas une demande dans le cadre d’un volet d’Entrée express du PCP, à moins de vouloir présenter une demande en faisant appel à ce processus.)
La province ou le territoire examinera votre demande. Si vous répondez aux critères, un certificat de désignation vous sera délivré. Vous devez soumettre une copie du certificat de désignation lorsque vous présentez une demande de résidence permanente à Citoyenneté et Immigration Canada (CIC).

2. Remplir sa demande     

Lorsque vous avez obtenu une désignation d’une province ou d’un territoire, vous pouvez soumettre une demande de résidence permanente à CIC.
La trousse de demande de CIC comprend le guide d’instructions et tous les formulaires que vous devez remplir après avoir été désigné par une province ou un territoire. Le guide vous aidera à remplir correctement les formulaires.
Vous devez :
  • Remplir les formulaires en utilisant votre ordinateur. Lorsque vous aurez terminé :
    • Validez le Formulaire de demande générique pour le Canada [IMM 0008] (PDF, 514,01 Ko) en ligne. Cliquez sur le bouton « Valider » dans le haut ou le bas du formulaire. Si certains champs n’ont pas été remplis, ils seront indiqués en rouge.
    • Imprimez le formulaire de demande validé, y compris les pages comportant un code à barres. (Cette page apparaîtra lorsque vous aurez validé le formulaire.)
    • Signez et datez le formulaire aux endroits indiqués.
    • Joignez à votre demande toutes les pages du formulaire, y compris les pages comportant un code à barres.
    • Imprimez les autres formulaires, et signez et datez-les aux endroits indiqués.
  • Assurez-vous que vos réponses sont complètes et exactes.
  • Remplissez tous les autres formulaires énumérés dans la trousse de demande. Utilisez la Liste de contrôle des documents (PDF, 241,99 Ko) pour vous assurer que rien ne manque.

3. Payer les frais de demande

Vous devrez payer :

a) Les frais de traitement pour vous-même et pour les membres de votre famille qui vous accompagneront au Canada.

Vous devez payer des frais distincts pour chaque personne dont le nom apparaît sur votre demande et qui vous accompagnera au Canada. Consultez la liste des frais pour connaître le montant demandé.
Un agent évaluera votre demande pour s’assurer qu’elle est complète. S’il manque quoi que ce soit, il la rejettera et vous remboursera les frais de traitement.
Si votre demande est complète, nous vous en informerons et nous l’acheminerons à un de nos bureaux qui la traitera. Le reste de votre demande y sera évalué. Une fois le traitement commencé, nous ne pouvons plus vous rembourser les frais.

b) Les frais relatifs au droit de résidence permanente

Vous et votre époux ou conjoint de fait (qui vous accompagne au Canada, le cas échéant) devez verser ces frais si nous approuvons votre demande.
Vous devez payer ces frais avant de pouvoir obtenir la résidence permanente. Consultez la liste des frais pour connaître le montant demandé.
Nous vous rembourserons ces frais si :
  • vous annulez votre demande;
  • nous n’approuvons pas votre demande;
  • vous décidez de ne pas venir au Canada.

c) D’autres frais

Vous devrez également payer des tierces parties pour :
  • un examen médical;
  • un certificat de police;
  • une évaluation des diplômes d’études (EDE), s’il y a lieu;
  • un examen linguistique, s’il y a lieu; et
  • des frais additionnels en fonction de votre cas.

Comment payer vos frais

Vous devez payer vos frais de traitement en dollars canadiens. La façon la plus simple est de le faire en ligne.
Pour payer vos frais en ligne, vous devez :
  • avoir un lecteur PDF;
  • avoir une imprimante;
  • avoir une adresse de courriel valide;
  • avoir une carte de crédit Visa®, MasterCard® ou American Express®; et
  • imprimer le reçu de paiement et le joindre à votre demande.
Si vous ne pouvez ou ne voulez pas payer vos frais en ligne, vous devez remplir le Formulaire de paiement des frais (IMM 5620) (PDF, 632,61 Ko) que vous trouverez dans la trousse de demande et le joindre à votre demande.
Pour obtenir des renseignements plus détaillés, veuillez consulter le guide de demande.

4. Présenter sa demande

Avant d’envoyer votre demande à CIC, assurez-vous d’avoir :
  • répondu à toutes les questions;
  • signé votre demande et tous les formulaires;
  • joint le reçu de paiement des frais;
  • inclus tous les documents à l’appui (remarque : vous devez inclure une copie du certificat de désignation que vous avez reçu de la province ou du territoire).
Vous devez également :
Utilisez la Liste de contrôle des documents (PDF, 241,99 Ko) pour vous assurer que vous avez effectué toutes les étapes. Ainsi, vous serez assuré que votre demande est complète et vous éviterez les retards dans le traitement.
Si votre demande est incomplète, elle sera refusée et vous sera retournée. Vous devrez corriger les erreurs et nous la renvoyer.

Envoyer sa demande par la poste à CIC

Postez votre demande et votre formulaire de paiement des frais ou le reçu de paiement en ligne au Bureau de réception centralisée des demandes à Sydney, en Nouvelle-Écosse (Canada) :

Courrier ordinaire :

Citoyenneté et Immigration Canada
Programme des candidats des provinces 
Bureau de réception centralisée des demandes
C.P. 1450
Sydney (Nouvelle-Écosse)  B1P 6K5
Canada

Services de messagerie :

Citoyenneté et Immigration Canada
Programme des candidats des provinces 
Bureau de réception centralisée des demandes
49, rue Dorchester
Sydney (Nouvelle-Écosse)  B1P 5Z2
Canada

Immigration au Canada à titre de candidat d’une province


Candidats des provinces

La plupart des provinces et des territoires au Canada peuvent sélectionner des immigrants dans le cadre du Programme des candidats des provinces (PCP). Ces immigrants doivent posséder les compétences, l’éducation et l’expérience de travail leur permettant de contribuer à l’économie de la province ou du territoire et avoir le désir de s’établir à cet endroit.
Chaque province ou territoireNote de bas de page* possède ses propres « volets » (programmes d’immigration qui s’adressent à certains groupes) et critères dans le cadre du PCP. Par exemple, dans un volet du programme, les provinces et les territoires peuvent cibler les étudiants, les gens d’affaires, les travailleurs spécialisés ou les travailleurs semi-spécialisés.
Depuis le 1er janvier 2015, plusieurs provinces et territoires ont adopté les nouveaux volets du système Entrée express. Consultez le site Web de chaque province et territoire pour en apprendre davantage au sujet des volets qu’on y offre.
La province de Québec n’offre pas le programme des candidats des provinces.

Déterminez votre admissibilité

Les volets, les critères d’admissibilité et les directives en matière de désignation dans le cadre du PCP de chaque province et territoire peuvent varier sans préavis. Consultez les sites Web des provinces et des territoires afin de connaître l’information la plus récente.
Si vous êtes désigné dans le cadre d’un volet n’appartenant pas à Entrée express :
  • vous devrez présenter une demande sur papier; et
  • si la province ou le territoire vous juge admissible et vous sélectionne, vous ferez parvenir votre demande à Citoyenneté et Immigration Canada (CIC).
Si vous êtes sélectionné dans le cadre d’un volet d’Entrée express d’une province ou d’un territoire, vous devez :
Vous pouvez utiliser l’outil en ligne Venir au Canada pour vérifier si vous êtes admissible. Si vous êtes invité à présenter une demande de résidence permanente, vous devrez présenter une demande en ligne à CIC.
Renseignez-vous au sujet des critères d’admissibilité du PCP.

Présentez une demande

Pour présenter une demande dans le cadre du PCP, vous devez :
  • présenter une demande de désignation à une province ou un territoire;
  • être désigné par cette province ou ce territoire; puis
  • présenter une demande de résidence permanente à CIC.
Dans un volet d’Entrée express du PCP, vous devrez remplir le profil d’Entrée express et démontrer que vous répondez aux critères minimaux du système.
Apprenez-en davantage sur la façon de présenter une demande dans le cadre du PCP.

dimanche 30 octobre 2016

Histoire de l'immigration Au Canada

À l’image d’un tableau pointilliste, l’histoire du Canada s’est écrite par petites touches successives. Quatre siècles de flux migratoires qui constituent aujourd’hui une grandiose fresque du vivant.
À son arrivée au Canada, le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain n’a pas eu à passer au contrôle des passeports, ni à soumettre son trois-mâts à une fouille rigoureuse. Il est allé directement planter son drapeau fleurdelisé près de l’actuelle place Royale, à Québec, et a pris possession du territoire au nom de la France.
Il n’était pas le premier Européen à fouler le sol du Nouveau Monde, mais il y a fondé une des premières colonies permanentes du Canada. Lui et son équipage comptent parmi nos premiers immigrants.
C’est dans l’espoir d’un avenir meilleur que les migrants parcourent de grandes distances, souvent parsemées de rudes épreuves. Champlain et ses hommes étaient en quête d’un nouveau territoire et misaient sur la traite des fourrures pour apporter gloire et richesse à la France. Mais ils se sont plutôt retrouvés aux prises avec la misère, la faim et la mort. Au printemps 1609, seuls 8 des 24 hommes arrivés en 1608 avaient survécu au dur hiver.
Les critères qui ont généralement caractérisé l’immigration au Canada sont d’ordre économique et ethnique. Le commerce et la demande de marchandises canadiennes ont fait croître les besoins en immigrants, et les questions ethniques ont dicté les politiques concernant la provenance de ces derniers.
Pendant presque toute l’histoire du Canada, les décideurs ont favorisé l’arrivée de gens venant des îles Britanniques et, ensuite, de gens dont les caractéristiques sociales et religieuses étaient semblables aux nôtres, nommément des Américains et des Nord-Européens. Les autres ont souvent fait l’objet de discrimination.
Le Canada ouvre maintenant ses portes aux réfugiés et aux déplacés, la compassion devenant ainsi un autre élément fondamental de sa politique d’immigration.

LES PREMIÈRES MIGRATIONS ET LES GRANDS DÉPLACEMENTS

Les archéologues pensent que les ancêtres des Premières Nations du Canada sont venus d’Asie par le détroit de Béring il y a au moins 12 000 ans, et se sont établis sur ce qui est aujourd’hui le territoire canadien. Au XVIIe siècle, toutefois, les Européens considèrent le Canada comme une contrée inoccupée qui ne demande qu’à être peuplée et exploitée. Les Français et les Anglais ne tiennent guère compte de la population autochtone.
Et celle-ci diminue dramatiquement à mesure qu’augmente l’immigration européenne. Des quelque 2 millions qu’ils étaient au début de la colonie, les Autochtones ne sont plus qu’entre 100 000 et 125 000 en 1867.
L’économie de la Nouvelle-France étant axée sur la traite des fourrures, les Français ne ressentent pas le besoin de dépenser pour étendre et défendre la colonie. Au moment de la conquête britannique en 1760, la population française du Canada est de quelque 65 000 âmes. Par comparaison, environ 1,6 million de personnes vivent dans les territoires américains de la Grande-Bretagne.
Pour contrer la menace que représente la population française, les vainqueurs britanniques déportent 10 000 Acadiens et tentent d’attirer de nouveaux colons anglais en offrant des terres gratuites. Mais le Canada n’est pas la destination de prédilection des immigrants britanniques et nord-européens, qui préfèrent les colonies américaines.
Heureusement pour les vainqueurs, un autre conflit entraîne une première grande vague d’immigrants anglophones. En 1783 et 1784, plus de 50 000 loyalistes britanniques et soldats de la Révolution américaine fuient les États-Unis pour gagner le Canada.

LA GRANDE MIGRATION VERS L’OUEST

Pendant la première moitié du XIXe siècle, l’immigration britannique contribue à peupler l’Ontario, mais c’est un autre événement qui permet d’accroître l’étendue du pays.
En 1869, le Canada achète de la Compagnie de la Baie d’Hudson, pour 1,5 M$, un territoire qui couvre à peu près le quart de l’Amérique du Nord. On souhaite que ce territoire devienne le grenier du Canada : des trains transporteront le blé vers l’Est et retourneront vers l’Ouest avec des marchandises des fabricants du centre du pays.
On subdivise le territoire en parcelles de 160 acres, on crée un corps de police, on construit un chemin de fer et on offre des terres gratuites. Mais presque personne ne vient. En 1881, on compte à peu près 10 000 fermes dans les Territoires du Nord-Ouest.
Le Canada ne séduit pas encore les immigrants. Élu en 1896, le gouvernement libéral de Wilfrid Laurier tente de remédier à cette situation en présentant le Canada à l’étranger comme un pays riche en terres et en possibilités.
Il organise des expositions et des campagnes publicitaires, et ouvre un bureau à Londres sur Trafalgar Square où des affiches promettent « des fermes de 160 acres gratuites ».
Les Britanniques viennent mais, peu doués pour l’agriculture, s’installent dans les villes. Ce sont plutôt les Américains qui répondent à l’appel, nombre d’entre eux ayant de l’expérience en agriculture, de l’argent, du matériel agricole et du bétail.
Lorsque l’Alberta et la Saskatchewan deviennent des provinces en 1905, les colons les plus nombreux arrivent des États-Unis. Entre 1900 et 1914, 750 000 Américains viennent au Canada, dont 1 500 Afro-Américains qui fuient les persécutions en Oklahoma.
Viennent aussi des Polonais, des Néerlandais, des Allemands, des Finlandais et des Scandinaves qui, après avoir immigré aux États-Unis, y ont trouvé les terres coûteuses et la colonisation difficile.
Clifford Sifton, ministre de l’Intérieur de Wilfrid Laurier, réussit à faire venir d’autres immigrants que les privilégiés Britanniques, Américains et Nord-Européens. Entre 1891 et 1914, par exemple, plus de 170 000 Ukrainiens arrivent au Canada.

LES GERMES D’UN PAYS MULTICULTUREL

Trois millions de migrants affluent au Canada entre 1900 et 1914, dont 500 000 Européens (Allemands, Hongrois, Norvégiens, Suédois, Islandais, etc.).
En 1911, plus d’un résident canadien sur cinq est né à l’étranger et la population du pays a bondi de 43 % en dix ans. On voit dès lors apparaître les germes d’un Canada multiculturel.
Les entreprises en quête de main-d’œuvre bon marché sont en faveur de l’immigration ouverte. « Ce que nous voulons, c’est une population, déclare le constructeur de chemin de fer sir William Van Horne. Qu’on laisse entrer tout le monde. Il y a du travail pour tous. »
Pour répondre à cette demande de travailleurs, le Canada accepte à contrecœur des immigrants venus du Sud et de l’Est de l’Europe, dont des Juifs. Le racisme et la concurrence appréhendée dans l’emploi font que la tolérance aux immigrants se limite à l’Europe.
Une exception : l’arrivée, entre 1880 et 1885, de 15 000 immigrants chinois affectés à la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique. Cependant, une fois la construction terminée, le gouvernement impose aux immigrants chinois une taxe d’entrée de 50 $ pour décourager la venue et l’installation des épouses et des enfants.
La taxe est ensuite portée à 200 $, soit environ la moitié du salaire annuel d’un travailleur d’usine. En 1923, l’adoption de la Loi de l’immigration chinoise met fin à l’immigration et à la réunification des familles chinoises. Elle sera abrogée en 1947, mais les restrictions imposées à l’immigration asiatique ne prendront fin qu’en 1967.
Les Asiatiques ne sont pas les seules victimes de racisme. Les premiers immigrants venant de l’Inde arrivent à Victoria et à Vancouver en 1904 et travaillent surtout dans l’industrie forestière. En 1914, le navire Komagata Maru accoste à Vancouver avec à son bord 376 passagers pendjabis. Mais les autorités canadiennes n’acceptent pas ces nouveaux venus.
S’ensuit une impasse de deux mois, pendant laquelle le bateau est ancré au large et les provisions diminuent. Finalement, un navire militaire canadien escorte le Komagata Maru hors des eaux canadiennes. Le 18 mai dernier, à la Chambre des communes, le premier ministre Justin Trudeau a présenté les excuses du Canada pour cet incident.
Au cours de la même période, les Afro-Américains qui tentent d’immigrer en Alberta sont refoulés à la frontière parce qu’ils sont jugés médicalement inaptes.
Après la Première Guerre mondiale, la crise économique et la xénophobie freinent grandement l’immigration. En 1913, le Canada avait reçu 400 000 immigrants. Or, pendant les années 1920, la moyenne annuelle s’établit à 54 000, et ces nouveaux arrivants proviennent encore des pays privilégiés.
Au cours de la décennie suivante, l’immigration diminue encore plus radicalement et le Canada déporte environ 30 000 nouveaux venus qui n’ont pas de travail rémunéré ou qui se sont attiré des ennuis.

LES OBSTACLES TOMBENT

La Seconde Guerre mondiale relance l’industrie canadienne, et l’économie de l’après-guerre connaît une forte expansion. Le pays accueille 48 000 épouses de guerre britanniques (et 22 000 enfants) ainsi que de nombreux Européens du Sud (Italiens, Grecs, etc.) et Européens de l’Est.
Pendant cette période, on réforme les lois pour créer la citoyenneté canadienne. Auparavant, les Canadiens étaient légalement assimilés aux Britanniques. Entre autres changements, la Loi sur la citoyenneté canadienne donne aux femmes mariées le droit à la citoyenneté en tant que personnes indépendantes. (Avant 1947, elles appartenaient à la catégorie des mineurs, des fous et des idiots « étant atteints d’une infirmité ».)
Les nouveaux arrivants ont des compétences plus étendues que celles de leurs prédécesseurs et possèdent la formation professionnelle que requiert une économie moderne. Entre 1950 et 1960, les nouveaux immigrants comptent pour près de la moitié de l’augmentation de la main-d’œuvre canadienne.
En 1962, le Canada élimine les politiques raciales qui favorisent certaines catégories d’immigrants et accepte désormais toutes les personnes en santé, non parrainées et qualifiées, à condition qu’elles aient un emploi (ou les moyens de subsister en attendant d’en trouver un).
Cinq ans plus tard, le Canada adopte un système de cotation des candidats à l’immigration qui accorde des points en fonction de l’âge, du niveau d’études, de la maîtrise de l’anglais ou du français et de certaines qualifications en demande au Canada. Aujourd’hui encore, l’entrée permanente au pays repose sur une variante de ce système.
Au fil du temps, on a reconnu l’apport des communautés culturelles au dynamisme et à la prospérité du pays, d’où une plus grande acceptation des minorités.
Et l’immigration s’est diversifiée. Avant 1991, les arrivants provenaient surtout du Royaume-Uni mais, entre 2001 et 2006, les immigrants d’origine britannique se classaient au 9e rang, derrière ceux venant de la Chine, de l’Inde, des Philippines, du Pakistan, des États-Unis, de la Corée du Sud, de l’Iran et de la Roumanie.

L’ÉDIFICATION DE LA NATION SE POURSUIT

Statistique Canada prévoit qu’en 2031, plus de 11,4 millions de Canadiens (environ 3 sur 10) appartiendront à une minorité visible et que la proportion de citoyens nés à l’étranger dépassera 25 %. En 1981, les Canadiens issus d’une minorité visible représentaient 5 % de la population.
Le Canada accueille régulièrement des réfugiés touchés par les conflits, la répression politique et les catastrophes naturelles. En 1923, il a reçu environ 5 000 Juifs qui s’étaient réfugiés en Roumanie en raison de la guerre et de la Révolution russe, puis qui avaient été chassés de leur pays d’adoption. (Une ombre au tableau : le gouvernement libéral de W.L. Mackenzie King s’est montré indifférent au sort des Juifs qui fuyaient la persécution nazie en Allemagne pendant les années 1930.)
Depuis lors, des réfugiés hongrois, chiliens, ougandais et vietnamiens ont trouvé un asile sûr au Canada.
Le plus récent afflux de réfugiés au Canada provient de la Syrie. La mise en place du programme visant à accueillir 25 000 Syriens déplacés en raison de la guerre civile a été l’une des premières actions du nouveau gouvernement libéral l’automne dernier.
Comme d’innombrables immigrants avant eux, ces nouveaux arrivants contribueront désormais à la vie de notre pays. Conscient que notre nation se renouvelle avec chaque nouvelle vague d’immigrants, le poète Irving Layton disait en 1973 : « Un Canadien, c’est quelqu’un qui ne cesse de se demander ‘Qu’est-ce qu’un Canadien?’ »

Pourquoi le Canada comme destination?

Les avantages d’immigrer et vivre au Canada sont nombreux:

  • Le Canada détient le taux d’immigration par habitant le plus élevé au monde.
  • L’immigration compte pour les deux tiers de la croissance de la population canadienne.
  • Le chinois est la troisième langue la plus parlée au pays.
  • Les immigrants au Canada peuvent conserver la double citoyenneté.
  • Les citoyens et les résidents permanents peuvent parrainer des membres de leur famille souhaitant immigrer au Canada.
  • Année après année, le Canada, grande démocratie occidentale occupant plus de la moitié du continent nord-américain, est classé par les Nations Unies comme l’un des meilleurs endroits où vivre. Le pays est notamment reconnu pour son niveau de vie élevé, sa tolérance, la vitalité de son économie et la beauté de ses vastes paysages.À titre de citoyens à part entière, vous et votre famille pourrez jouir de la tranquillité d’esprit et des libertés qui confèrent toute sa valeur à la citoyenneté canadienne. Vous et vos enfants, et vos petits-enfants, pourrez vivre dans l’un des meilleurs pays au monde où faire des affaires. Et votre citoyenneté canadienne vous donnera un atout inestimable en faisant de vous un citoyen du monde.
Ce sont les immigrants qui ont fondé le Canada, et l’immigration a toujours joué un rôle déterminant dans la prospérité économique du pays. Le Canada détient d’ailleurs le taux d’immigration par habitant le plus élevé au monde. Deux millions d’immigrants ont été accueillis au Canada seulement au cours de la dernière décennie, et cette multitude, venue de tous les coins du monde à la recherche d’une vie meilleure pour eux et leurs enfants, représente un atout inestimable pour notre pays. Ouverte et tolérante, la société canadienne a été décrite comme l’une des moins racistes au monde. Des gens venus d’ailleurs se sont hissés au sommet dans tous les secteurs de la société canadienne, que ce soit dans le monde des affaires, de la politique ou des arts. Notre diversité ethnique est une source de fi erté. Alors que les États-Unis se voient comme un creuset où se mêlent les cultures du monde, le Canada se considère comme une mosaïque. Au lieu d’être contraints d’abandonner les façons de faire apprises dans leur pays d’origine, les immigrants sont encouragés à conserver leurs plus belles traditions culturelles et à les partager avec leurs concitoyens.
L’une des grandes démocraties libérales du monde, le Canada est fondé sur le modèle parlementaire britannique où chaque citoyen âgé de plus de 18 ans a le droit de vote, donc son mot à dire sur la façon dont le pays doit être gouverné. Une inspiration pour le reste du monde, le Canada est reconnu pour sa volonté d’instaurer la démocratie et les valeurs s’y rattachant dans d’autres pays. Le Canada est une fédération composée de dix provinces et de trois territoires. Un pays immense relativement peu peuplé, comportant d’importantes différences régionales, tant géographiques que culturelles, le Canada a mis en place un style de gouvernement unique en son genre fondé sur le respect des opinions et le compromis. Nos trois niveaux de gouvernement – fédéral, provincial et municipal – se partagent les responsabilités. Le Canada a un pouvoir judiciaire indépendant et une législation fondée sur une constitution écrite, laquelle comprend la Charte canadienne des droits et libertés, qui a préséance sur toutes les lois du pays. La bureaucratie et la réglementation étant moins contraignantes qu’ailleurs, il est plus facile d’entreprendre et d’innover au Canada. Selon une étude du Forum économique mondial, le démarrage d’entreprises se fait lus aisément au Canada que dans les 120 pays faisant partie de l’étude. En plus des Programmes Immigrants Investisseurs, nos gouvernements ont promulgué de nombreuses lois pour promouvoir l’entreprenariat et encourager les investissements étrangers.
Le Canada investit pour procurer à ses citoyens ce qu’il y a de mieux à toutes les étapes de la vie. Les citoyens et les résidents permanents ont droit à la gratuité scolaire de la maternelle jusqu’à la fi n du secondaire. Les études collégiales sont également gratuites pour les résidents du Québec. Les universités canadiennes imposent des frais de scolarité, mais il en coûte beaucoup moins ici qu’aux États-Unis pour suivre des études universitaires de première qualité. À la différence des étudiants étrangers, les enfants d’immigrants investisseurs paient les mêmes frais de scolarité que les citoyens canadiens. Des prêts et des bourses d’études sont offerts aux étudiants qui ont besoin d’aide fi nancière.
La qualité de nos universités est reconnue mondialement. D’ailleurs, des étudiants provenant des quatre coins du monde, y compris des États-Unis, choisissent de faire leurs études au Canada.
En tant que démocratie libérale, le Canada a le bien-être de ses citoyens à cœur. Il tire donc une grande fierté de son régime public de soins de santé, connu sous le nom d’assurance-maladie, qui dispense des soins de base à toute la population. Financé conjointement par les gouvernements fédéral et provinciaux, le régime est administré par les provinces en fonction des besoins de leurs populations respectives. C’est pour cette raison que le régime diffère d’une province à l’autre. Par exemple, au Québec, la gratuité des médicaments fait partie du régime provincial d’assurance maladie. En Colombie-Britannique, le régime a intégré la médecine chinoise traditionnelle et diverses autres disciplines complémentaires, afin de répondre aux besoins de son importante population d’origine asiatique. Toute personne détenant un visa de résident permanent est admissible au régime.
  • Un régime universel de soins de santé permet aux Canadiens de recevoir des soins de très grande qualité, comparables à ceux que reçoivent les citoyens américains assurés dans le secteur privé.
    • L’indice mondial de compétitivité pour 2006 classait les systèmes de santé et d’éducation du Canada au deuxième rang mondial.
    • L’espérance de vies des Canadiens est de 81,2 ans comparativement à 78,1 ans chez les Américains.
    • Le Canada est aujourd’hui la destination préférée des immigrants du monde entier, devant  les États-Unis et l’Australie. Selon l’ONU le Canada est l’un des meilleurs pays de la planète pour sa qualité de vie. En 2008, le Canada était classé 3e sur 180 pays, devançant ainsi d’autres grandes économies comme la France, le Royaume Uni, l’Allemagne et même les États-Unis. Le Canada va conserver un niveau d’immigration  élevé  en raison de sa population vieillissante, d’un faible taux de natalités et soutenir la croissance de la population active. D’ici les cinq prochaines années, la totalité de la croissance de la population active sera attribuable à l’immigration.
                                   Les dix meilleurs raisons pour immigrer au Canada

Canada immigration est considéré comme l'un des meilleurs dans le monde tel qu'il est chargé avec de meilleures possibilités d'emploi, ainsi que la croissance personnelle. Il est en effet un pays pour ceux à la recherche d'une meilleure qualité de vie et de l'argent.
l'économie du Canada est très riche avec son gouvernement dans la soumission complète assurant qu'il est parmi le top 10 économie viable dans le monde.
Les points suivants sont les raisons pour lesquelles il est grand compte tenu de la migration vers le Canada:

règles d'immigration du Canada ne sont pas aussi rigoureux par rapport à d'autres pays, d'où est beaucoup plus facile de se qualifier. Même face à la récession mondiale, le Canada n'a pas réduire son quota d'immigration, de sorte qu'il est toujours le plus grand centre de soutien des services d'immigration pour tous.
Canada offre une gamme dynamique des programmes d'immigration et de visas pour les employés, les catégories de travailleurs indépendants et des hommes d'affaires et pour ceux non qualifié dans les programmes d'immigration, le pays offre encore des options non-immigrants tels que les programmes d'études permis de travail et et de la majorité de ces programmes offrir un visa de résident permanent et de l'Immigration.
Ce pays offre également le programme de prestations de sécurité sociale le plus de soutien pour les immigrants et leurs familles. les établissements d'enseignement et de santé du Canada sont parmi les meilleurs dans le monde et sont fortement subventionnés.
Emploi au Canada sont aussi élevés que le pays offre de nombreuses innombrables possibilités d'emploi pour les migrants qualifiés et compétents.
salaire minimum du Canada à compter du 1er Octobre, 2015 passera à 10,50 $. Ainsi, il a l'un des meilleurs avantages salariaux pour les travailleurs dans le monde entier avec de bonnes conditions de travail.
Le titulaire d'un passeport canadien bénéficie également d'un Voyage sans visa pour presque tous les grands
pays à travers le monde. Ceci est l'une des raisons majeures pour lesquelles les hommes d'affaires, des particuliers fortunés et les investisseurs appliquent pour l'immigration canadienne et mieux traitées par des experts de VISAS Avenue.
Il dispose également d'aucune restriction à placer du service de l'emploi, car elle permet aux résidents de vivre et de travailler partout au Canada. Ce pays donne droit à la religion, la culture, le choix de la langue et de la liberté de communication.
Le Canada fournit également un excellent commerce et des opportunités de croissance personnelle.
Il a également une grande richesse de ressources naturelles et de minéraux qui est une bénédiction économique à la nation et aussi un canal d'investissement étranger direct.
Et funnily, le Canada est probablement le seul endroit au monde où vous pouvez percuter quelqu'un, et ils vont vous présenter mes excuses. Ils sont en fait les gens plus polis jamais existants sur la terre parce qu'ils sont des gens heureux.
En Janvier 2015, Canada Express Entrée 2015 a été présenté comme un nouveau système électronique pour gérer les demandes de résidence permanente au titre de certains programmes d'immigration économique.

Le système 2015 Canada Express Entry est la première étape d'immigrer au Canada en vertu de ces programmes et VISAS Avenue aidera les immigrants prennent professionnellement soin de cela. Un immigrant qui est accepté dans l'entrée express recevra une invitation à une demande de résidence permanente et si vous êtes invités à appliquer, vous aurez 60 jours pour présenter une demande complète de résidence permanente.